E se você também tem um lugar em Québec assim como eu e também paga impostos assim como eu, talvez queira dar uma olhadinha nessa matéria do La Presse. Mas o resumo eu já conto pra você: O Québec ainda é o campeão dos impostos entre os países do G7, mas a boa notícia é que nos últimos 10 anos o peso total dos impostos na província caiu 2 pontos percentuais.
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Le Québec reste champion des impôts
Voilà un des constats marquants de l'étude Une décennie de réductions fiscales... réalisée par le professeur Luc Godbout, avec deux collègues de la chaire de recherche en fiscalité et finances publiques de l'Université de Sherbrooke, Suzie St-Cerny et Michaël Robert-Angers. L'étude sera publiée dans le prochain numéro de la revue de l'Association de planification fiscale et financière (APFF).
Selon les plus récentes données fiscales (2009), les impôts sur le revenu accaparent 12,8% du produit intérieur brut (PIB) du Québec, comparativement à un poids moyen de 9,0% pour l'ensemble du G7, ou à 11,4% pour l'ensemble du Canada. Aux États-Unis, les impôts sur le revenu totalisent à peine 7,7% du PIB.
En guise de consolation, sachez que le poids de nos impôts totalisait 14,6% du PIB en 1999.
On parle donc d'une réduction fiscale en 10 ans de presque deux points de pourcentage du PIB. Un bel effort, quand même! Qui a le plus bénéficié des réductions fiscales au Québec?
De tous les contribuables québécois, selon l'équipe du prof Godbout, ce sont les familles avec jeunes enfants (moins de 6 ans et fréquentant un service de garde à contribution réduite de 7$) qui ont le plus profité des réductions fiscales accordées depuis 10 ans par les gouvernements de Québec et d'Ottawa.
Une telle conclusion donne finalement raison aux gouvernements Charest et Harper qui se vantent depuis plusieurs années de favoriser fiscalement la famille. Précisons toutefois que les diminutions d'impôts avaient été initiées au début des années 2000 par les ministres des Finances de l'époque, Paul Martin, du Parti libéral, Bernard Landry et Pauline Marois, du Parti québécois.
C'est la présence de jeunes enfants qui a permis aux familles de voir leurs finances personnelles s'améliorer grandement, et ce, grâce à aux réductions fiscales, mais, surtout, grâce aux bonifications de prestations.
Mais que les autres contribuables se rassurent, car tout le monde a gagné selon les simulations effectuées par l'équipe Godbout pour quatre types de ménage de 65 ans et moins, soit célibataire, couple sans enfant, familles biparentale et monoparentale, et ce, pour des tranches de revenus allant jusqu'à 200 000$.
L'équipe Godbout a basé son analyse sur le calcul de la charge fiscale nette des contribuables, en utilisant les impôts sur le revenu payés, les cotisations sociales prélevées et les diverses prestations gouvernementales obtenues.
Le constat par catégorie de ménages?
Le célibataire
Le taux moyen d'imposition a diminué entre 1999 et 2010 pour tous les niveaux de revenus étudiés. Les économies de charge fiscale accordées depuis 2000 progressent en chiffres absolus en fonction du revenu gagné, passant d'un minimum de 1156$ pour un revenu de 20 000$ à un maximum de 12 322$ à 200 000$ de revenu.
Le couple sans enfant
La diminution de la charge fiscale progresse en fonction du revenu de travail, passant en 2010 de 2439$ (à 20 000$ de revenu) à un attrayant montant de 15 300$ pour un revenu de 200 000$. En pourcentage, on notera que moins le revenu est élevé, plus le pourcentage de la réduction est élevé. Autrement dit, plus vous êtes pauvre, plus vous en profitez quant au pourcentage. Mais mieux vaut gagner un revenu élevé, le montant des diminutions fiscales est nettement plus élevé en valeur monétaire!
La famille avec deux enfants
La charge fiscale nette des familles avec deux enfants de moins de 6 ans a baissé de 1999 à 2010 pour tous les niveaux de revenus analysés.
Pour un revenu de 20 000$, les économies d'impôts (10 003$) réalisées en 2010 sont du même ordre que celles accordées (10 407$) à la famille gagnant 120 000$.
En valeur financière, les économies d'impôts maximales (16 853$) sont atteintes à 200 000$ de revenu familial. Et les plus faibles économies fiscales? Elles surviennent à 45 000$ de revenu, la réduction plafonnant à 6450$.
Selon l'étude de l'équipe Godbout, la hausse des prestations familiales accapare plus de la moitié de la réduction de la charge fiscale chez les familles à 75 000$ de revenu et moins. À partir de 80 000$, les réductions d'impôt prennent du poids dans la réduction de la charge fiscale.
La famille monoparentale avec un enfant
Bien entendu, le taux moyen d'imposition des familles monoparentales a lui aussi diminué entre 1999 et 2010, et ce, pour tous les niveaux de revenus étudiés.
La réduction de la charge fiscale passe de 5068$ pour un revenu de 20 000$ à 13 458$ pour un revenu de 200 000$.
La surprise? La réduction de la charge fiscale de la famille monoparentale est inférieure à celle obtenue par le couple sans enfant à partir d'un revenu familial de 160 000$.
Dernier constat. Jusqu'à quel seuil de revenu les quatre ménages analysés demeurent-ils bénéficiaires nets de l'État alors que leur revenu après impôts, cotisations et prestations gouvernementales dépasse leur revenu de travail?
Pour le célibataire, le seuil est 15 592$. Le couple sans enfant, lui, peut gagner jusqu'à 24 690$. La famille avec deux jeunes enfants de moins de 6 ans voit son seuil plafonner à 47 390$ et la famille monoparentale, à 35 825$.
Michel Girard, La Presse, 17/11/11
Bisous!
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